Étude de faisabilité et diagnostic en

gypte

PF PRÊT & A SIEFFERT octobre 2019 – implantation d’une ferme agroécologique à Kôm Ombo (Égypte) pour Voyageurs du Monde (VDM)

INTRODUCTION

Il s’agissait d’identifier un terrain, entre Louxor et Assouan, propice pour implanter une ferme agroécologique de production maraîchère et fruitière, devant approvisionner le restaurant d’un bateau touristique voguant sur le Nil.

MISSION

Nous avons commencé par visiter Sekem, vaste domaine conduit en biodynamie conquis sur le désert dans les années 1970, disposant donc d’une longue expérience, ainsi que la faculté d’agriculture biologique de leur université au Caire. Une collaboration de principe est actée pour appuyer le projet, aussi bien pour des partages d’expériences, des conseils, que pour des ressources végétales ou des ressources humaines. Après quelques rencontres au Caire visant à appréhender l’agriculture égyptienne de la Haute-Égypte, nous sommes allés dans la région de Kôm Ombo, ville située au nord d’Assouan.

Nous avons visité 5 terrains repérés par l’équipe locale de VDM et autant de fermes. Sur la rive droite du Nil, l’irrigation est réalisée à partir du fleuve (via un réseau de canaux), à l’ouest du Nil en zone désertique, un forage est indispensable.
Constatant que les terrains et l’eau d’irrigation de la rive droite étaient tous pollués par des produits phytosanitaires et des engrais, ou en passe de l’être par des pollutions organiques, nous avons recommandé d’implanter la ferme en zone désertique. Ce qui n’est pas sans risque car de nombreux forages délivrent une eau chargée en sels et par ailleurs, la valeur agronomique des sols est très variable. Investir nécessite donc de bien connaître les sols, les ressources en eau souterraine de la région et leur évolution dans le temps (notamment par rapport à la salinité). Nous avons proposé un terrain jouxtant une ferme maraîchère en début de production conduite par deux frères agronomes sur forage d’eau douce. La suite relève de VDM dont la direction est partie négocier sur place.

Nous avons également rencontré le directeur et le chef de cuisine du bateau pour préciser les besoins et leur fréquence afin d’établir des plans de production.

Enfin, des contacts ont été noués avec des chercheurs égyptiens intéressés pour une collaboration scientifique sur ce projet de ferme agroécologique.